mardi 25 août 2009

Le sage

Juste un petit croquis pour une fois, que j'ai fais en une dizaine de minutes et que je vous livre tel quel, parce que je ne sais encore si je vais le colorier ou le garder brut ;)

Edit : Finalement voilà la version colorée ;)


samedi 22 août 2009

Séléné et l'envol vers la lune

* Séléné est la déesse grecque de la lune

jeudi 20 août 2009

Les Sept Plumes de l'Aigle


En écho, à mon message précédent et sur lequel je reviendrai dans les commentaires, je voulais juste citer un livre que j'ai lu il y a quelques années et dont certaines paroles résonnent aujourd'hui, il s'agit de "Les 7 plumes de l'aigle " d'Henri Gougaud.

Ce livre raconte le périple de Luis Ansa, personnage réel, de son enfance dans la misère en Argentine, jusqu'à la rencontre d'un chaman, qui le poussera à se découvrir, à partir à la recherche d'autres lieux, de soi et de sa vie. A la recherche des sept plumes de l'aigle qui sont les secrets de la vie.
"Souviens toi que rien n'arrive pas hasard". Ceci est le secret de la première plume de l'aigle.
Histoire passionnante, emprunte de sagesse et de messages initiatiques.

Un extrait:
(je: luis ansa et il: le chaman)


" Un jour, comme il me harcelait ainsi, je lui ai répondu sèchement que sa folie était trop savante pour mon entendement, et que j'étais fatigué de ses extravagances. Il s'est tourné vers moi, l'index pointé. Il m'a dit :
- Qui a parlé ?
J'ai bafouillé :
- C'est moi. Qui d'autre ?
- Tu mens. C'est un impatient à moitié indien qui se croit artiste et qui se prend pour le nombril du monde. Ce n'est pas toi.
- Je ne me prends pas pour le nombril du monde mais je suis en effet ce que vous dites, don Pancho : impatient, indien et artiste. Où est le mensonge ?
Il a soupiré, la mine contrite, apparement accablé par mon ignorance crasse.
- Qui dit "je" par ta bouche ? Toi ? Non. Un vague personnage, un passant éphémère qui veut à toute force être reconnaissable, avoir droit de cité, jouer un rôle dans le monde. Et pourquoi ce fantôme s'acharne t'il ainsi à se montrer, dis moi ? Parce qu'il ne puise d'existence que dans le regard des autres. Il n'est pas doué de vie véritable.
- Pourtant, don Pancho, si je vous dis que je suis né à Cordoba, Argentine, de mère quechua et de père espagnol, avouez que ce sont là des vérités difficilement discutables.
- Ce sont des attributs d'une importance nulle, au regard de ton Etre. Ton Etre ne dit pas : "Je suis ceci, cela, clochard, peintre, ministre, espagnol ou chinois", il n'est pas tel ou tel, il est. Il dit "Je suis" et il n'ajoute rien. "

mercredi 19 août 2009

Qu'est-ce qui nous empêche d'être soi?

Dans ma petite tête comme toujours se posent des milliers de questions sur moi, sur les autres, sur tout et rien et souvent n'importe quoi ;)

Et comme j'ai juste un peu envie d'écrire , je resterai juste sur cette question: qu'est-ce qui nous empêche d'être soi?

Oui pourquoi parfois on refuse de pleinement faire, dire ce que l'on voudrait? Est-ce forcément en fonction de ce que les autres pourraient penser de nous? Ou ce que nous projetons sur ce que nous croyons que les autres pourraient penser de nous? Sur l'hypothèse des conséquences possibles? N'est-ce pas plutôt nous qui sommes perpétuellement en train de nous juger par rapport aux croyances que nous avons acquises, parfois bien malgré nous, et sur nous-mêmes?

Et quand bien même cela serait un mélange de tout ça , qu'est-ce qui nous ferait mal tout au fond dans ce que les autres pourraient penser ou nous renvoyer de nous?
Je pense que selon notre vécu cela peut être une peur de l'abandon, une estime de soi qui se construit plus dans le regard des autres que dans le notre, ou tant d'autres choses encore.
Mais je n'ai aucune réponse, ou du moins aucune figée, je lance juste toutes ces questions en vrac parce que le questionnement fait parti du cheminement sur notre pensée et la conscience de notre être.

Bien sur qu'il ne faut pas toujours penser qu'à soi dans chacun de ses actes et il faut aussi savoir que leur impact peut influer sur les autres. Mais jusqu'à quel point ces autres doivent rentrer en ligne de compte dans la manière de vivre notre vie? Où sont les limites entre la prise de conscience de soi et la place que l'on accorde aux autres et celle que l'on doit se donner et qu'on a le droit de prendre?

Si je dis tout ça, ce n'est peut-être pas tant pour trouver des réponses même si je ne les rejette pas, mais c'est sans doute parce qu'au plus profond de moi, et par rapport à ma propre expérience, ma personnalité et ma sensibilité, ça me fait mal et me met en colère de voir des personnes qui se renient et qui peuvent être amenée à se détruire quand elles prennent conscience de ce reniement et tant qu'elles n'arrivent plus à savoir comment apprendre puis être elles-mêmes.
Peut-être parce que ça me ramène à beaucoup de choses intérieures, vécues et non dépassées et que j'avais juste besoin et envie d'en parler.

Parfois je dirai que quand on a mal aux autres c'est aussi parce qu'on a mal à soi et que leur douleur nous ramène à quelque chose de nous-même. Alors parfois on le rejette, on juge, pour ne pas se laisser atteindre, et puis quand on y arrive on l'accepte, on dépasse le jugement, on se détache , on ne rajoute pas les douleurs des autres aux siennes, on va au delà et on rentre dans la compréhension et l'écoute. Mais parce qu'il faut faire face à tous ces démons et à toute notre imperfection, à tout ce qu'on ne veut pas voir ou accepter de soi, toutes les pensées et réactions qu'on peut se défendre d'avoir mais qui sont là malgré tout, pour toutes ces raisons là, que c'est difficile parfois d'être pleinement à l'écoute de soi et des autres! Mais quelle satisfaction quand on y arrive! :)

mardi 18 août 2009

De la servitude volontaire à la prise de conscience

Je fais circuler ce documentaire en trois parties d'une lucidité extrême sur le monde dans lequel on vit, sur nos propres comportements et les chemins qu'on nous fait prendre. Reportage sans doute perturbant parce qu'il ne fait aucune concession et n'est pas politiquement correct, dure aussi mais réaliste, à voir jusqu'au bout, vraiment.

Après mon sentiment sur ce reportage c'est qu'il n'est pas là pour cautionner un fatalisme, pour culpabiliser chacun de nos actes et ne montrer que la laideur de notre monde, mais pour montrer que d'autres choix sont possibles, même s'ils sont moins confortables dans un premier temps, ils s'avèrent aussi indispensables pour la suite , pour nous mêmes et la planète sur laquelle on vit, pour notre humanité en laquelle je crois encore.
Il est humain de se raccrocher à nos rêves, mais faisons en sorte que ceux-ci soient sains , constructifs, et non pas ceux conditionnés et véhiculés par cette société totalitaire marchande destructrice.
Il est humain de vouloir voir le beau, de ne pas s'enfoncer dans la morosité, ce n'est pas non plus comme ça qu'on avance, mais essayons de voir que la beauté n'est pas non plus celle des couvertures de magazines ou celle qui s'étalent dans les vitrines.
Il est humain de vouloir se sentir vivre, de vouloir avoir accès au bonheur, mais prenons conscience que le bonheur n'est pas forcément celui qu'on nous vend.
Il est humain de vouloir ressentir, mais les émotions les plus profondes et humaines ne sont forcément celles que l'on achète.
Sans rentrer dans une forme de radicalité ou d'intégrisme, tentons juste chacun comme nous le pouvons de nous libérer un peu plus chaque jour des chaînes que nous avons acceptées parce que nous avons été conditionnés pour le faire. Se déconditionner est un combat de chaque jour.
Selon moi c'est apprendre à voir autrement, à penser différemment de tous les discours dont on nous a rabaché les oreilles depuis que nous sommes ici, pour enfin pouvoir vivre autrement et se donner ce droit là. Parce que personne sur cette Terre n'a été nommé par qui que ce soit pour vous dire, à partir du moment où vous avez conscience des uns et des autres, comment mener votre vie, et décreter que seule une voie était possible.

Enfin sur ce je laisse place au reportage qui le montrera et le dira bien mieux que moi.












samedi 8 août 2009

Omnia- Pagan Polska

Je manque d'inspiration, par contre j'ai un trop plein d'énergie et j'ai juste envie de danser, alors je partage juste un morceau d'un de mes groupes fétiches de pagan music ;)


vendredi 7 août 2009

Psycat

En ce moment c'est le manque d'inspiration et une grande flemme , alors juste histoire de mettre une ch'tite photo en voilà une de ma petite Lolote, en pleine consultation psychanalytique, mais pas trop réveillée (ce qui ne saurait tarder)^^



Hum...je vous écoute...quel est votre problème?
( c'est ça, c'est ça...Et ma boite de thon c'est pour quand?...)